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Chanter avec Cantabile d’Eymet: mon histoire

  • Cantabile d'Eymet
  • 22 mai
  • 2 min de lecture

Je ne me souviens pas du moment où j'ai eu envie de rejoindre une chorale. Je pense que j'ai été attiré par l'écoute des chorales lorsque, jeune garçon, je les regardais à la télévision. Ensuite, chaque fois que j'allais à l'église et qu'il y avait une chorale dans les stalles, je me sentais toujours plus ému par la liturgie et l'expérience.


Jeune parent dans la trentaine, j'ai rejoint une chorale familiale locale dirigée par un professeur de musique. Les enfants chantaient la partie soprano, les mères l'alto et les pères la basse. J'ai adoré. Nous donnions deux représentations par an. L'une pour le village en été et l'autre pour les maisons de retraite à Noël. Je me souviens encore de mes arrangements préférés. Il y avait un magnifique arrangement de Sing a Rainbow, une version dramatique de House of the Rising Sun et un arrangement émouvant de Sunrise, Sunset de Fiddler on the Roof.


Ce n'est que lorsque j'ai déménagé en France, et même après Covid, que j'ai commencé à chanter les œuvres chorales traditionnelles pour les chœurs, dont beaucoup sont des œuvres sacrées. Quelles que soient les croyances religieuses de chacun, la musique que les compositeurs ont été chargés d'écrire pour les chœurs - au cours des quelques centaines d'années qui ont précédé la « musique populaire », qui leur permettait de gagner leur vie en dehors de la religion - est vraiment spectaculaire. Il n'y a rien de plus beau que l'Ave Verum Corpus de Mozart, de plus dramatique que le Gloria de Vivaldi ou de plus émouvant que le Messie de Haendel.


Cantabile d'Eymet existe depuis 30 ans cette année et rassemble des personnes qui, comme moi, ont leur propre histoire d'amour avec la musique chorale. Chacun d'entre nous a une histoire différente avec le chant, la musique et les chorales, mais ce qui nous unit tous, c'est le plaisir pur que nous éprouvons à nous réunir tous les mercredis soirs pour essayer de maîtriser, en vue d'une représentation publique, une autre œuvre chorale difficile mais extrêmement stimulante.


Certains d'entre nous sont des musiciens expérimentés. D'autres, comme moi, sont des novices musicaux qui ne savent ni jouer d'un instrument ni lire la musique à vue, mais qui se réjouissent néanmoins de relever avec d'autres le défi de chanter une grande œuvre.


J'espère que Cantabile 'd'Eymet continuera pendant encore au moins 30 ans à apporter de la joie dans la vie des chanteurs français et non français et à notre public à Eymet et dans les environs.


David Cottam est le President de Cantabile d’Eymet.



 
 
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